Pour découvrir comment votre personnage est arrivé à Havre-Port, c'est ici !
LA VIE, LA MORT, L’ARRIVÉE
Avant d’arriver sur l’Arche, votre personnage est originaire du Vieux Continent, vivant parmi l’une des cités des différentes nations.
Votre personnage profite de sa vie, plus ou moins mouvementée, ou encore plus ou moins aisée, en fonction de l’histoire que vous lui choisissez. Un élément impromptu interviendra dans sa vie, menaçant son intégrité et sa tranquillité, entraînant votre personnage vers sa mort imminente.
Avant de rendre son dernier souffle, votre personnage sera attiré vers une lumière étincelante, ensorcelante, l’amenant à elle. Votre personnage est en train de mourir, seul, sans aucun témoin, autre qu’un ou plusieurs personnages dans la même situation. Sur le Vieux Continent, votre personnage ne sera plus. Une disparition pure et simple, sans aucun témoin, créant un flou que l’entourage ne saurait expliquer.
Guidé par cette lumière, votre personnage se retrouvera plongé brusquement dans les ténèbres les plus noires, et le froid viendra se poser sur la peau de votre personnage. Il lui suffit d’ouvrir les paupières pour appréhender son nouvel univers. Le sol est froid contre la peau nu de votre personnage, et ses souvenirs sont confus. Impossible de savoir ce qu’il a mangé à son dernier repas ! Quant au reste de sa vie passée, le flou obscurcit fortement son fil de souvenirs. Ce qu’il reste : la fin, claire comme un souvenir ardent. La fin lui est familière mais laisse pourtant place à une grande douceur, la mort est venue, a tendu sa main, mais c’est une autre que votre personnage a prise.
Les sons parviennent de nouveau aux oreilles de votre personnage, dans un vrombissement léger. Aucune parole, mais une présence. En levant le nez, il est possible d’observer la stature de ce qui semble être une personne, tout de noir vêtu. Un souvenir fugace place un nom sur ces créatures, ces Hommes au service de l’Oracle, un veilleur. Muet, il offre un habit, visiblement une sorte de toge pour courir la peau nue de votre personnage. Le mouvement est mécanique, comme trop souvent répété. Le tintement de quelques éléments métalliques emplissent la pièce, le Veilleur les temps à votre personnage, prenant garde à ne jamais toucher sa peau. Une fois délester de ses présents, l’homme de foi indique une double porte, lourde et peu engageante. Une légère lumière filtre à travers les interstices de l’entrée. A moins que ce ne soit une sortie ? Le Veilleur attend, impassible, l’index tendu dans cette direction. Votre personnage se met en mouvement, lentement, les gestes patauds, et vient pousser la porte, qui finalement n’est pas si lourde.
La lumière éblouit autant qu’elle caresse le visage, ondulant avec élégance sur la peau préalablement froide. Ouvrant vos paupières, l’inconnu s’ouvre devant vous, et vos aventures débutent.