Généralité - Proicia NATION MILITAIRE
Résumé : Proicia est une patrie militaire par excellence. L'honneur, la drotiure et la discipline sont les piliers de leur civilisation, parfois spartiate. Les arts militaires occupent une place importante dans leur quotidien et, leur rigidité peut parfois leur porter préjudice à l'étranger. Ils ont une fois inébranlable dans le Dieu Nasgard.
	Système politique | République
	Dirigeant | Igor zu Miktaren
	Capitale | Zares
	Villes | Zares - Hares - Zheim
	Population | 126 000 habitants
	Gentilé | Proicien, Proicienne
	Religion Culte commun Naissance du Culte de l'Unique
	Langues Commun et Proicien
Spécialités Combat, Forgeron, Armurerie, Éthylisterie, Paysannerie
Armement traditionnel : Bec de corbin, hallebarde, hache d'armes, mains nues, cestes, arc, bouclier, dague à rouelle, percemaille, stylet, épée bâtarde, glaive, épée à deux mains, flamberge

Les Proiciens sont un peuple inspiré par le croisement entre l'Empire Romain, les Slaves et les Germains autant dans leur attitude parfois rigide et leur discipline militaire, leur attrait pour la méritocratie et le respect de la hiérarchie que pour leur style vestimentaire sobre mais raffiné.

Les noms des personnages issus de Proicia sont à consonances latine, slave et germanique.

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Ils sont un peuple spartiate et autoriaire à la discipline de fer avec un fort penchant pour les arts militaires. Ils apprécient l'investissement personnel et le travail de la terre même parmi les plus hautes sphères. Les arts floraux et la poésie sont égalements appréciés, paraissant pour la vision des autres peuples contradictoire mais, naturel dans leur patrie.

La République de Proicia

Honneur - Droiture - Discipline

Emblème

Couleurs : gris et rouge

L'emblème de Proicia est sobre et simple, allant à l'essentiel. Elle illustre une citadelle-forteresse perchée à flanc de montagne : solide et indestructible. Sur un fond d'un croisillon d'épées. Les traits sont bruts et presque durs, offrant un aperçu de la mentalité et de la discipline de ce peuple. L'ensemble est en nuance de gris, trahissant la sobriété et la réserve des Proicians. La seule note de couleur est un rouge profond prenant la forme d'un iris, la fleur emblématique de Proicia, représentant la foi qu'il place en leur premier Légat.

Territoire

Région :

Proicia est une nation au territoire logé dans le nord-est du vieux continent. De nombreuses chaînes de montagnes coupent Proicia du monde extérieur, lui offrant par la même occasion une barrière et protection naturelle. Sa capitale, Zares, surplombe le lac de la vérité et dispose de larges terres agricoles. Sa ville la plus au sud, Hares, est logée entre les montagnes et les Plaines de sang, offrant un paysage rude et aride. Sa troisième et dernière cité Zheim est une cité-forteresse nichée dans les montagnes de l’est, au-dessus de la Baie des martyrs.La baie des martyrs est une mer intérieure au coeur des trois cités de Proicia; elle est fermée au nord par les Récifs de la première sur lesquels il est impossible de naviguer; la baie est ouverte au sud via le Détroit d’Ysil, offrant un passage vers le Lac Bleu et les cités de Naporia et Pont Bleu.

Proicia compte trois villes : Zarès (capitale), Zheim et Hares.

Villes :

- Zares : 

La capitale de Proicia et sa ville la plus ouverte sur le monde extérieur. Elle est la plus grosse ville de la nation, et la seule à tolérer la présence des Suutas en son sein. L'agriculture est présente grâce aux larges plaines autour de la cité, ainsi que la présence du Lac de la Vérité qui permet une bonne irrigation. Les sols calcaires et la présence d’un terrain vallonné, voire montagneux, est parfait pour la culture de la vigne; rendant la ville et ses brasseurs célèbres pour la qualité de son vin. Les ébénistes et les ouvriers sont nombreux dans la région, de par leur proximité avec le Bois des Dieux qu’ils partagent avec la cité d’Azhul, ville de la Principauté de Vaan. On y trouve bon nombre d'écoles militaires, des cercles de vignerons et des études d'ingénierie militaire. Ces dernières attirent même les plus grands spécialistes de Pont-Bleu.

- Hares :

Hares est une cité aux conditions de vie difficile et au climat presque arides. Les terres sur lesquelles elle repose sont nommées les Plaines de Sang. Des terres stériles, presque maudites pour certains. La terre s’est transformée en boue et sable rouge, peu propice aux cultures mais riche en fer, que les Proicians exploitent au mieux. Plus personne ne sait ce qu’il est advenu des terres autrefois fertiles, devenues mer de sang. Hares héberge des forgerons de talent et des armuriers hors pair.

- Zheim :

La cité-forteresse ! Zheim est une ville nichée au cœur des montagnes réputée pour être imprenable. La seule voie d'accès se trouve par les routes maritimes dans la baie des martyrs. Elle est la cité la plus militarisée de Proicia, et celle qui possède la vie la plus spartiate. Sa plus grande particularité : elle n’accepte aucun étranger ! Qu’il s’agisse de l’époux ou l’épouse d’un Proician originaire d’une autre nation, ou d’un membre du Triumvirat, le traitement sera le même : aucune entrée. l’Empereur, lui-même, doit faire des pieds et des mains pour y être autorisé. Zheim est le bastion de la plupart des Séparatistes, même s’ils ne sont pas légalement tolérés, nombre d’entre eux y résident. Cette cité est connue pour abriter les trésors de Proicia et notamment les réserves d’argent qu’ils tirent des entrailles des montagnes blanches.

Architecture :

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Us et Coutumes

Apparence :

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Langue et éducation :

La langue originelle des Proicians a sombré peu à peu dans l’oubli, relativement vite, après l’unification du vieux continent sous l’impulsion de leur premier Légat, en faveur de la langue commune et la juridiction globale du Triumvirat et de l’Empereur. Le Proician est encore utilisé par les vieilles familles Proicianne respectées, ainsi que tous les Séparatistes, qui communique entre eux par ce biais. Il ne s’agit pas d’une langue courante et elle n’est parlé qu’en privé, dans le cercle familial, dans certains groupuscule politique ou pour des besoins spécifiques. Le Proician n’est jamais parlé en public, et certainement pas devant des étrangers, mis à part quelques insultes ou mots très spécifiques.

Foi et religion :

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Mode et style vestimentaire :

Les vêtements sont souvent sobres, et privilégient l’efficacité. Il n’en reste pas moins beaux et élégants, mais loin de l’excentricité que peuvent prendre les Vaaniens par exemple. Les couleurs criardes sont plutôt mal perçues.

Le rouge est une couleur qui est réservée à l’aristocratie, qu’elle soit présente sur les vêtements ou sur les armoiries, blasons et autres signes distinctifs.

La décence est importante et il est prié d’éviter les tenues trop choquantes, vulgaires ou dénudées. Les tenues courtes sont réservées aux enfants, et une femme proicianne évitera de montrer ses épaules, plus que ses chevilles ou un décoté trop large; un homme proician ne se montrera jamais torse nu en dehors des bains ou de son cercle privé, et il serait très malvenu de porter un bas qui n’aille pas jusqu’aux chevilles. Exception faite pour les tenues de bain qui sont fluides et très libres d’expression ou de forme.

Les Proicians sont très friands des ajouts de fourrures sur leurs vêtements qui leur servent autant pour la praticité et la chaleur que pour l’ornement et l’accessoirisation de leur vêtement. Les broderies discrètes, surtout florales, sont aussi largement appréciées, mais pas sur un tissu entier; autant pour les habits féminins que masculins. Le port d’un couvre-chef est une mode qui ne semble pas s’effacer chez les Proicians, et une marque de bon goût, qu’il soit féminin ou masculin.

Société

Leur société est basée sur la méritocratie, et même l’aristocratie peut perdre ses privilèges si elle se repose trop sur ses acquis. Les Proicians participent activement à la vie politique de leur cité, et leur implication dans la vie civile ou militaire leur permet de gravir les échelons. Si au contraire leur implication cesse, c’est la dégringolade sociale qui les attend, peu importe le rang dont ils disposent. Ils doivent toujours prouver qu’ils ont leur place et ne jamais se reposer sur leurs lauriers, ce qui peut parfois être éreintant.

Moeurs :

Proicia est une nation plutôt pudique, attiré par les choses simples et sobres. 

L'extravagance n’est pas un élément courant chez les Proicians, qui lui préfère la réserve, la prévenance et la discipline. La plupart des Proicians apprennent très tôt l’importance de la hiérarchie, de la patience et du travail. La discipline et l’ordre sont leurs maîtres mots, ceux qui guident leur vie et les accompagnent au quotidien. Proicia est une nation d’abord plutôt austère, au mode de vie presque spartiate. Cette vision trouve certainement son origine dans leur fonctionnement et leur éducation : la formation militaire étant obligatoire pour chaque individu né ou naturalisé Proician. Homme ou femme, il n’y a aucune différence, le service militaire est obligatoire pour tous, et ce des 15 ans. De par ce fait, Proicia possède une force militaire très importante, et son entretien physique n’est pas un élément qu’il faut négliger.

Ils ne sont pas très ouverts sur le monde extérieur, ni les autres cultures, la leur leur suffit amplement. Cet aspect peut être interprété comme de la condescendance ou une froideur trop extrême, qui prête parfois du tort à ce peuple à l’étranger.

Ils placent une importance forte dans la famille, l’amour courtois. La musique et la poésie sont mises en avant, et il n’est pas rare de croiser un Proician qui  maîtrise un instrument ou pousse la chansonnette. Les arts vulgaires et toutes les choses futiles sont souvent bannis de leur mode de vie.

L’horticulture a une place centrale dans la culture proicianne, et l’utilisation du langage des fleurs reste leur moyen de communication privilégié. Il est élevé au rang d’art dans la nation et tout Proician digne de ce nom se doit de le connaître. L’honneur est une valeur primordiale dans la vie de tous les jours d’un Proician et il le revendique. Il est impensable qu’un Proician souille son honneur ou ses valeurs, et le déshonneur est l'une des peurs les plus intimes d’un Proician. Il n’est pas rare de voir le déshonneur d’un individu rejeté sur l’ensemble de sa famille, et voir sur des générations entières. Les descendants n’auront de cesse de vouloir racheter l’honneur de leur famille et de faire oublier la faute qui les impactent. Pour défendre leur honneur, et notamment devant la justice, les Proicians ont recours au duel, appelé duel judiciaire.

Rangs sociaux :

• Etranger = toute personne qui n’est pas natif Proician ou qui n’est pas naturalisé Proician.
• Naturalisé = Toute personne qui n’est pas originaire de Proicia qui a effectué la demande pour devenir un Proician et qui a réalisé son service militaire.
• Résident  = Toute personne qui est natif ou naturalisé de Proicia et qui habite dans l’une des trois cités.
• Citoyen = Proician qui s’implique dans la vie de sa cité, sur le plan civil ou militaire. Il peut voter pour l'élection des Patriciens ou leur destitutions parmi l’aristocratie.
• Junkheer = Aristocratie élue parmi les Citoyens. L’aristocratie a le droit d'ajouter la particule “Von” ou “Zu” à leur nom de famille. Il possède aussi l’autorisation de porter du rouge sur leurs vêtements ou leurs armoiries.
• Patricien = Aristocrate siégeant au sénat. Il ne peut pas y avoir plus de 300 Patriciens sur l’ensemble de la nation (100 par cité). Ils sont ceux qui élèvent les citoyens ou au contraire, provoquent la déchéance des Junkheer (Gestion de la Table des Rangs). Ils sont aussi responsables du choix du Légat et des Feld-Marechal. Ils sont les seuls à pouvoir s’opposer aux décisions du Légat par un droit de veto (à la majorité ou à plus de 75% selon le pouvoir exercé).
• Boïar = Ancien aristocrate déchu de son rang (devient donc un Citoyen). C’est un terme péjoratif. Il marque le déshonneur et reflète la prétention qu’avait la personne pour vouloir faire partie de l’aristocratie sans fournir les efforts nécessaires.
• Feld-Marechal = Aristocrate élu par le Sénat pour être l’un des conseillers du Légat. Ils sont au nombre de 3, un par cité de Proicia; ensemble ils forment le conseil d’Etat. Ils doivent faire partie d’une organisation militaire.
• Légat = Poste le plus haut dans la politique de Proicia. Il détient les pouvoirs exécutifs, législatifs et militaires. Son pouvoir peut être contré par le Sénat ou le conseil d’Etat.

Gouvernement :

Une république est en place, ou le Légat est le détenteur du pouvoir en place. Le Légat est élu par les Patriciens, à vie. Le Légat dirige par l’établissement de ukase, mot signifiant un décret ou un édit. Le Légat actuel est Igor zu Miktaren.

Pour s’opposer au Légat, le système Proician dispose d’une assemblée : le sénat. Le sénat est composé des notables de l’ensemble de la population, les Patriciens. Ils sont ceux qui élisent le légat parmi toute la population Proicianne (obligatoirement de rang Citoyen ou supérieur). Le sénat n’a pas la possibilité de s’opposer aux décisions militaires, qui sont sous la responsabilité d’une autre assemblée.

Parmi les Patriciens, trois représentants, dit Feld-Maréchal, sont élus par le sénat pour 1 an. Chaque Feld-Maréchal représente l’une des cités de Proicia, et doit faire partie de la vie militaire. Ils forment un conseil qui assiste le Légat dans toutes ses décisions et ils peuvent, à eux quatre, ordonner un départ en guerre ou une mobilisation générale. Actuellement, Proicia dispose comme suit :

• Chlothilde Von Andrens : Feld-Maréchal de Zares.
• Islair Von Hurele : Feld-Maréchal de Hares.
• Viktor zu Quedruss : Feld-Maréchal de Zheim.

Justice :

Le système judiciaire et autres litiges sont abordés de façon très particulière. Les Proicians utilisent les duels judiciaires pour régler leurs différends. Et cette pratique s'est également répandue pour obtenir d’autres éléments, comme du commerce ou encore des biens mobiliers, voire même des mariages. Le duel judiciaire est très codifié. Les participants d’un duel mettent leurs honneurs et leurs valeurs en jeu lors de la réalisation de celui-ci. Les deux parties d’un duel peuvent choisir de participer en personne, ou bien ils peuvent choisir un champion qui les représentera; ou bien un tiers peut se porter volontaire de lui-même pour être le champion de l’un des deux parties. Les armes sont libres, mais limitées à une arme par champion. Le duel s'arrête au premier sang versé, et le premier blessé est déclaré perdant, ainsi que le partie qu’il représente. L’abandon ou le forfait n’est pas autorisé.

Lorsqu’il est exigé par une personne, il est très mal vu que la personne opposée refuse d’y prendre part. Il est également mal vu d’exiger des duels pour tout et n’importe quoi, sans réelle motivation et arguments, au risque de perdre toute crédibilité et honneur.

Dans la branche séparatiste, la finalité du duel ne s'arrête pas au premier sang mais se prolonge jusqu'à la mort. Les séparatistes ne reconnaissent pas les duels judiciaires s'arrêtant au premier sang, et refusent d’y prendre part. Ils revendiquent la pureté de ce système et son fonctionnement d’origine, mis en place par leur premier Légat.

Armée :

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Autre : La société cachée de Proicia

Il existe parmi les Proicians, une partie de la société, minime, qui revendique sa culture et son histoire, ils sont nommés “Séparatistes”. Ces membres prônent leur mode de vie comme étant celui qui est le plus légitime et tente à vouloir le voir s’étendre sur l’ensemble du vieux continent.

Ils rejettent l’autorité du Triumvirat et de l’Empereur, et ne respectent que leur Légat comme autorité légitime. Ils ont pour valeur de ne jamais à l’encontre de l’un des leurs et des Proicians en général, et se plie aux directives de leur Egermeister. L’élection de cette autorité n’est pas connue, il est cependant toujours très proche du Légat en place.

Ils prônent un retour aux duels d’origines, à savoir les duels à mort. Chacun de leur membre maîtrise la langue d’origine de Proicia et communique entre eux via ce biais.

Cette branche séparatiste ombre souvent la réputation des Proicians auprès des autres nations, et ternit leur image, les rendant plus agressifs et arrogants qu’ils ne le sont réellement. Ces séparatistes sont d’ailleurs largement réprimés par le gouvernement de Proicia, s’ils sont mis à jour, allant de l’emprisonnement à la mise à mort.